5 novembre 2011

Comment bousiller un wikènde studieux

La sirène s'est tirée, profitant allégrement de l'absence du hareng saur (son papa) et de la courgette (son épouse), invités dans un village voisin. Elle leur a fait les yeux doux pour avoir la permission d'inviter l'élu de son cœur (avec qui elle vit une passion calme mais siamoise) et toute une ribambelle de copines ados gloussantes et lui dégeulasser sa maison (je suis pour). Elle a donc prit possession de son château pour le week-end, m'appelant toutes les 10 minutes (Maman, combien de temps on fait cuire des œufs durs? Je sais pas moi, en général les miens je les oublie sur le feu et ils finissent toujours explosés sur les murs ou collés au plafond, il faudrait vraiment que je vérifie cette histoire de temps de cuisson), et j'ai la pénible impression que tout ce joli monde va crever d'inanition là-bas, mais je m'en fous, c'est le hareng saur qui récupérera les cadavres.

Le soldat est à la base, en train de s'endormir pendant une garde, ce qui lui vaudra d'être privé de sortie la semaine prochaine, ou alors en train de se gratter la tête et de se demander avec angoisse où il a bien pu laisser son arme (arme égarée: un an de prison au bas mot). Donc youpi, le wikènde est à moi, le calme règne. Je dois étudier pour un examen de merde, où il me sera demandé de savoir distinguer un pontage d'une angiographie, et sur le papier, au point où en sont mes connaissances actuelles, mes patients vont crever comme des mouches, le cœur saignant et un air de reproche sur le visage.
Donc je vais ETUDIER. Mais d'abord je dois Twitter un peu, histoire de me relaxer. 24 heures de tweets ininterrompus plus tard, toujours pas la moindre avancée dans mes connaissances médico-légales. Merde. Bon alors je vais aller faire une petite sieste. De 4-5 heures.

Et après il faut manger. Un truc diététique, bon pour la santé, digeste et léger. Pour irriguer mon cerveau qui va ETUDIER. Mes neurones résistent et me soufflent plein de bêtises avec de l'hérésie culinaire dedans. Comme je n'ai aucune volonté, je leur obéis et je me fais cuire une petite cinquantaine de crêpes que je mange toutes, parce que c'est pas bien de laisser des restes dans son assiette. Puis je me sens un peu lourde, je vais me reposer encore un peu, et après promis, J'ETUDIE. Dans mon rêve un éléphant s'approche de moi, l'air narquois, et s'assoit sur mon estomac. J'étouffe et j'appelle à l'aide, mais personne ne vient, et après je meurs. SI PARFAITEMENT, JE MEURS. Dans les livres ils disent que on ne peut pas rêver de sa propre mort, mais c'est des conneries, moi je meurs tout le temps.

Après cette sieste mortuaire, je me lève pour ETUDIER. J'appelle donc toutes mes copines pour papoter de choses sans intérêt (les mecs) et de choses super passionnantes (les mecs). Après je me fait les ongles des pieds avec un joli vernis bordeaux Helena Rubinstein que j'ai piqué à ma mère, je danse un peu dans le salon sur du Rhianna (je suis désolée, mais elle a apparemment tué toutes les autres chanteuses de la planète et il y a plus qu'elle à la radio).

Et voila le travail. 2 jours de week-end qui ont filés on ne sait où, et j'ai encore rien ETUDIE. Je ne sais pas comment c'est arrivé. Je crois qu'on m'a jeté un sort.

1 commentaire:

  1. La prochaine fois tu pourrais regarder Grey's Anatomy pour t'avancer ? ;)

    RépondreSupprimer

Laissez-moi un peu de lecture pour quand je m'ennuie