22 octobre 2012

Une ame en peine dans un corps sain

Cette semaine, comme il n'y avait rien de bien à la télé (J'attends impatiemment le retour de "The Newsroom" et "Parenthood") je me suis lancée dans un projet de réhabilitation de moi-même auquel j'ai relativement assez peu de chance de survivre. C'est une sorte de combo diabolique dont je vous explique les composantes: régime + arrêt de fumer. Je suis trop une héroïne. Le programme en est à son début mais j'ai bon espoir, eu égard à mes premières réactions psychologiques et physiologiques, de décéder dans les jours prochains.

Le plus dur dans le régime, c'est surtout le régime. Sinon, maigrir c'est plutôt une chouette impression. Genre un truc dont on est sûre que ça doit être totalement enivrant de ressentir, mais qui quelque part nous échappe complètement. Depuis le temps que je dis "je me mets au régime" en étant intimement persuadée que la seule annonce de ce postulat inéluctable sera suffisant à glacer d'effroi mes cellules graisseuses et à produire une rétraction immédiate des ces petites saletés boursoufflées, il serait temps que je devienne adulte dans ma petite tête de linotte lipidifiée. La déclaration de régime comme d'autre déclarent la guerre n'a AUCUN impact sur le poids.